Farago France > Le Blog > Lutte contre les rongeurs > Plan de lutte contre les nuisibles dans le parc animalier du Reynou, près de Limoges
18 juin 2018

A la rencontre de… la CDAAS (GDS 87)

Lutte contre les nuisibles : l’intervention de Régis Mallivert, technicien hygiène 3D dans un parc animalier

Ce mois-ci, nous avons échangé avec Régis Mallivert, technicien hygiène 3D au sein de CDDAS sur la mise en place d’un plan de lutte contre les nuisibles dans le parc animalier du Reynou, proche de Limoges. Ce parc compte plus de 600 animaux, de plus de 130 espèces différentes. Il est fréquenté en moyenne par 150 à 200 visiteurs par jour.

La lutte chimique contre les souris

enclos des singes

l’enclos des singes est un lieu chauffé, et donc propice à la propagation des souris – crédit photo pixabay

La CDAAS a été contactée par ce parc pour lutter contre une infestation de souris dans l’enclos des singes, lieu propice à leur développement car il est chauffé ; mais également de rats au niveau des cours d’eau traversant le parc.

Lorsque Régis Mallivert a rencontré pour la première fois le responsable du parc, il y a 8 ans, ce dernier s’est montré très exigeant car la société prestataire en charge de la dératisation à cette époque n’a pas placé les postes d’appâtage dans des lieux appropriés. Résultat : 7 singes ont trouvé la mort après avoir consommés les produits.

Régis Mallivert a ensuite dû réaliser un entretien avec le vétérinaire du site et démontrer qu’il maitrisait l’ensemble des rondonticides anticoagulant de 1ère, 2ème et 3ème génération.

Le plan d’appâtage a été construit en lien avec le vétérinaire du parc et le responsable soignant du site.

La plus grande difficulté pour Régis était la méconnaissance des espèces et les modes de vies des animaux du parc qui sont très variés entre la girafe, le rhinocéros ou encore le lion…

La lutte contre les nuisibles au sein du parc est principalement chimique : traitement par blocs avec des postes sécurisés.

 

La lutte mécanique contre les rongeurs

rapace

Pour la volière, il est préférable pour la survie des animaux, d’effectuer une lutte mécanique contre les rongeurs – photo Pixabay

Dans les enclos de certaines espèces, Régis Mallivert a mis en place une lutte mécanique comme par exemple dans la volière des rapaces. Une lutte chimique était dangereuse pour ces oiseaux, car les rapaces mangeaient ensuite les rats empoissonnés. Il en est de même avec l’enclos des ouistitis qui se nourrissent du sang des rats trouvés morts…

 

40 postes d’appâtage dans le Parc

Les interventions ont lieu le matin avant l’ouverture du parc, en collaboration avec le responsable animalier. 40 postes sont posés dans le parc, à l’abri des animaux et des visiteurs. Les postes d’appâtage sont plus nombreux dans la mini-ferme, lieu privilégié où les visiteurs nourrissent fréquemment les animaux avec du pain ou du popcorn. 4 passages sont réalisés chaque année.

Une collaboration qui dure

Avec les années, une confiance s’est instaurée avec l’équipe soignante. Depuis peu, Régis Mallivert est équipé d’un talkie-walkie et des doubles de clés des différents enclos pour réaliser seul les visites, c’est une très grosse responsabilité. Par contre, en cas de doute ou de craintes, il en réfère systématiquement au responsable.

Le prix de la prestation est adaptée en fonction des nombreuses exigences environnementales et règlementaires. Ce parc animalier est également client de la CDAAS pour toute la partie clôtures électriques.

Il est à noter que traiter un tel parc comporte de nombreuses contraintes. Il a fallu mentionner par écrit un certain nombre de points, notamment le respect des lieux où sont disposés les postes d’appâtage. Ces postes ne doivent pas être déplacés par l’équipe qui entretient le parc, ni mise à la vue des visiteurs, ni accessibles aux animaux. Un plan détaillé à partir d’une photo aérienne est disponible pour les interventions.

Ce contrat est une belle référence pour la CDAAS à faire valoir auprès de ses prospects et clients.

Merci à Régis MALLIVER, technicien hygiène 3D de la CDAAS pour son témoignage.